Dernières nouvelles

4 MARS 2025

Terminus, roman, paraît aux Éditions du Boréal (Montréal) dans la collection Liberté grande, dirigée par Robert Lévesque.

Ce soir-là, tout se terminera. Le monde va disparaître. Monsieur Dimanche, gardien de nuit dans un hôtel de bord de mer, observe la marche des heures qu’il reste à l’univers avant que le temps s’arrête à jamais – la télévision ne parle que de cela, mais la panique ne semble encore gagner personne. Dimanche se souvient des voyages, des musiques, des amours : il lui reste un dernier mystère à éclaircir. Sur la table du petit déjeuner, laissé là par un romancier mégalomane, un manuscrit, Terminus. Sous ce titre, Thierry Laget signe un livre délicat et circonspect, rassemblant, dans un éclat de rire, d’élégiaques cérémonies d’adieu à ce qui fut parfois si beau et qui ne sera plus – les chats, les peintres miniaturistes d’Ispahan, les tulipes d’Istanbul, les poètes, les phénix…

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13 JUIN 2024

L’Assemblée nationale et Moi remporte le prix Alexandre Vialatte 2024.

Co-organisé par La Montagne et la Société des Hôtels Littéraires (dont l’Hôtel Littéraire Alexandre Vialatte, à Clermont-Ferrand), ce prix récompense chaque année « un écrivain de langue française dont l’élégance d’écriture et la vivacité d’esprit sont source de plaisir pour le lecteur ».

onda17 MAI 2024

Parution de L’Assemblée nationale et Moi, Mémoires, éditions Fario, collection Théodore Balmoral.

Thierry Laget a pratiqué, pendant un quart de siècle et dans l’un des hauts lieux supposés de la joute oratoire et du discours, l’hémicycle de l’Assemblée nationale, l’art de se taire que célébrait l’abbé Dinouart. Cet exercice a eu pour corollaire un don de l’observation qui tend à prouver que, des deux bouts de la lorgnette, le petit est parfois le bon. Acteur de la vie politique — à son corps défendant —, détenteur de nombreux secrets d’État, il a préféré tout oublier pour se concentrer sur des questions que personne avant lui n’avait osé aborder : à quoi ressemblent et à quoi servent les chaussettes des ministres et des députés ? qui croise-t-on à trois heures du matin dans les couloirs du Palais-Bourbon ? quelle langue parlent exactement les parlementaires ? pourquoi n’a-t-on pas purifié l’hémicycle après que des nazis l’eurent profané en 1940 ? quel est le rôle des machines dans l’activité législative ? peut-on établir un lien entre les circonscriptions, les fromages et leurs représentants ? les rapporteurs généraux du budget auraient-ils de super-pouvoirs ? comment le silence peut-il survenir dans le temple de la parole ? quel est le destin de l’individu confronté à la loi de la foule ?
Esquissées, en quelques traits d’une langue aux subtilités, reconnaissons-le, plutôt aristocratiques, nous voyons sous les colonnes flotter les silhouettes de députés fameux — Édouard Balladur, Nicole Catala, Patrick Roy, Henri Emmanuelli, Dominique Perben, Jean-Pierre Brard, Jean Lassalle, Didier Migaud, Nicole Bricq, Raymond Forni, Michel Crépeau, Gilles Carrez, Patrick Devedjian, et d’autres moins glorieux — sans omettre celle du député inconnu, dont personne, pas même les huissiers, ne saurait dire le nom et dont on n’a jamais entendu la voix.
L’auteur enquête aussi sur la mystérieuse disparition de plusieurs de ses homonymes, et sur son propre effacement, lorsqu’il s’est vu aspiré par la machine parlementaire.
Cet usage d’un humour impassible, qui fait leur part au rêve, à l’histoire et à la littérature, compose un tableau qu’il serait imprudent de classer simplement dans la colonne de l’antiparlementarisme primaire, mais qui ne manquera pas d’instruire tout citoyen curieux ou inquiet de ce que l’on appelle la démocratie.

« Pourtant, en ai-je entendu, de ces sermons et de ces homélies, qui se répétaient de quart d’heure en quart d’heure, tel un carillon d’horloge ! C’est à croire que l’Assemblée avait été équipée d’un monstrueux écho, lent à se déclencher, récalcitrant à s’éteindre. L’art oratoire s’est perdu, comme s’est perdu celui de tailler les haches de silex. Pour un Jean-Luc Mélenchon, combien de Guy Hascoët, de Jean-Yves Le Bouillonnec et de Marylise Lebranchu ! Mais il est facile de persifler pour qui n’a jamais harangué la foule, et je ne saurai jamais ce que coûtait cette faconde au député qui trouve toujours quelque chose à dénoncer, et à quel point j’étais indigne de sa prodigalité, moi qui me tenais devant lui comme l’imbécile heureux devant les énigmes du Sphinx, le goret devant le pot de confiture, l’anthropophage devant la salade de soja. »
T. L.

onda2 JUIN 2023

Parution de La Partie ombragée chez Fata Morgana.

Quels sont les termes qui désignent l’ombre en japonais, arabe ou thibétain ? Et que dissimulent ces expressions dans leur propre obscurité ? Tentative de réponse, ces pages descendent vers la partie ombragée du langage, profondeurs où quelques secrets de l’esprit attendent d’être révélés. Cette ombre – ce qu’elle symbolise pour les peuples, l’étymologie des mots usés pour la nommer – offre à l’auteur une terre fertile sur laquelle assoir sa philosophie. Considérer l’ombre uniquement comme une « manifestation lumineuse, physique, climatique ou astrale » serait une erreur : présente partout, c’est en son sein que se dessinent le sens, notre monde et tous les autres. Chasser dans la nature, les arts, les mythes et les souvenirs, un vocabulaire pour mieux la dire et l’interpréter, voilà ce qui se joue ici.

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12 OCTOBRE 2022

Parution de Proust et les arts aux éditions Hazan.

Format : 260 x 310 mm
280 pages
Code EAN : 9782754112147
120.00 €
Écrit comme un récit, cet ouvrage envisage la vie et l’œuvre de Marcel Proust (1871-1922) par le prisme de ses goûts artistiques, des premiers pas du jeune homme en quête d’une vocation à ceux du romancier inventeur du peintre Elstir. Cette vaste culture esthétique, l’écrivain l’a constituée tout au long de sa vie, en fréquentant les galeries, les musées, les créateurs, et en visitant des villes d’art.
C’est à un voyage à travers les époques et les paysages que nous convie ce livre, autant qu’à une plongée dans À la recherche du temps perdu.
On y retrouve les œuvres que Proust a aimées, des fresques de Giotto à la Vue de Delft de Vermeer, mais aussi d’innombrables tableaux dissimulés, plus secrets, que Thierry Laget explore page après page, jusqu’aux traces d’Elstir, peintre mystérieux. N’était-il pas un peu Corot, un peu Manet ? ou Helleu? Turner ? Whistler, Moreau, Monet, Renoir…?
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8 SEPTEMBRE 2022

Parution de Proust, prix Goncourt, dans la collection Folio.

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AVRIL 2022

Parution de Combien de royaumes nous ignorent !, éphémérides, éditions Fario, collection Théodore Balmoral.

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SEPTEMBRE 2020

Parution de la traduction de Proust, prix Goncourt en mandarin, trad. Zhao Yifan, Shanghai Literature and Art Publishing House.

普魯斯特,龔古爾獎:一場文學騷亂

蒂耶里·拉热著,赵一凡译,上海文艺出版社

★ 生動、詳盡描繪普魯斯特《追尋逝去的時光》獲龔古爾獎引發的文壇大混戰始末 ★ 資料豐富,內容準確,八卦引人入勝,且考據嚴謹 ★ 揭開《追尋逝去的時光》誕生前后不為人知的眾多內幕,展現普魯斯特不為人知卻又無比真實的一面 ★ 描寫扣人心弦,文筆風趣幽默,各種反諷令人忍俊不,具有改變文學史書寫方法的潛質 ★ 作者為法國非常不錯普魯斯特研究專家、“七星文庫”版《追尋逝去的時光》校訂出版團隊成員 ★ 龔古爾文學院院士皮埃爾·阿蘇利納、龔古爾文學院前任主席貝爾納·皮沃聯袂推薦 ★ 《費加羅報》《觀點報》《觀察家》等幾十家歐陸重要媒體一致絕贊 ★ 本書榮獲塞萊斯特·阿爾巴雷獎(以普魯斯特的女仆命名,獎勵當年很很好的有關普魯斯特的虛構、非虛構作品

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MARS 2020

Parution du Tract de Crise n° 18 – Séquestrations proustiennes, à télécharger gratuitement sur le site des éditions Gallimard.

« Sans doute le professeur Adrien Proust se serait-il ébahi si quiconque avait osé affirmer devant lui que le confinement était le souverain remède aux épidémies. » Thierry Laget

ondaNOVEMBRE 2019

Mardi 12 novembre
À 17 heures
Thierry Laget dialogue avec Jacques Letertre autour de Proust, prix Goncourt : une émeute littéraire (Prix Céleste Albaret 2019)
à l’Institut Français
Holtegaten 29
Oslo, Norvège

Samedi 16 novembre
De 16 h 15 à 17 heures
100 ans du Prix Goncourt de Marcel Proust
Table ronde avec Thierry Laget, Luc Fraisse et Stéphane Heuet animée par Baptiste Liger (Rédacteur en chef de Lire)
Fête du livre du Var
Toulon, France  

Samedi 23 novembre
De 9 h 30 à 13 heures
Colloque sur « Les prix littéraires, une déferlante automnale … stop ou encore? » sous la présidence de Jacques De Decker avec la participation de Laurence Boudart, Armel Job, François-Xavier Lavenne, Christian Libens, Thierry Laget
Bibliothèque des Riches-Claires
Rue des Riches-Claires 24
1000  Bruxelles, Belgique

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13 NOVEMBRE 2019

Proust, Premio Goncourt, paraît en espagnol dans la traduction de Laura Claravall pour les ediciones del Subsuelo (Barcelone).

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À PARAÎTRE DÉBUT NOVEMBRE

À l’ombre des jeunes filles en fleurs et le prix Goncourt 1919, Dossier de presse constitué par Thierry Laget, Éditions Honoré Champion, Recherches proustiennes n° 45, 1 vol., circa 370 p., broché, 15,5 x 23,5 cm. ISBN 978-2-7453-5279-8. 38 €

onda9 SEPTEMBRE 2019

Entretien avec Nicolas Ragonneau, sur Proustonomics.

onda28 JUIN 2019

100 ans du Goncourt de Marcel Proust. Thierry Laget est l’invité de Guillaume Erner, Les Matins de France Culture.

onda19 JUIN 2019

Proust, prix Goncourt remporte le prix Céleste Albaret 2019.

ondaMAI 2019

Proust, prix Goncourt sélectionné pour la Madeleine d’or 2019.

onda31 MAI 2019

Retour sur le prix Goncourt 1919 attribué à Marcel Proust, dans l’émission de Catherine Fruchon-Toussaint, « Littérature sans frontières », sur RFI.

onda22 MAI 2019

Le 22 mai 2019 à dix-neuf heures.
À quelques mois du centenaire du prix Goncourt de Marcel Proust pour À l’ombre des jeunes filles en fleurs, la librairie Gallimard (15, boulevard Raspail, 75007 Paris) vous invite à rencontrer Thierry Laget qui conversera avec Jean-Yves Tadié.

onda18 ET 19 MAI 2019

Thierry Laget est à Chartres dans le cadre du Printemps Proustien. Le dimanche 19 mai, de dix-sept heures à dix-huit heures, table ronde à la Collégiale Saint-André (2, rue Saint-André), avec Évelyne Bloch-Dano et Louis-Henri de la Rochefoucauld.

Proust, prix Goncourt finaliste du prix Céleste Albaret.

onda14 MAI 2019

Proust, prix Goncourt dans la sélection de printemps du prix Renaudot de l’essai.

onda9 MAI 2019

Proust, prix Goncourt finaliste du Goncourt de la biographie.

ondaAVRIL 2019

À l’occasion du centenaire de l’attribution du prix Goncourt à À l’ombre des jeunes filles en fleurs, publication de Proust, prix Goncourt. Une émeute littéraire.

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6 AVRIL 2018

Dix manteaux rouges figure dans la sélection du Goncourt de la nouvelle, qui sera décerné le 4 mai.

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2 NOVEMBRE 2017

Parution de Dix manteaux rouges, nouvelles, aux éditions Gallimard.

Sept nouvelles aux allures de flâneries, de déambulations dans les rues d’une ville, égrènent dix manteaux rouges qui sont autant de femmes, unis, par-delà la diversité des lieux et des époques, par une voix qui se souvient et qui raconte. Le manteau oublié d’une inconnue évoque celui de la jeune fille aimée dans la brume de Prague. À Paris, l’amante blessée porte, le dernier soir, un manteau de faille grenat ; la gitane qui promet l’amour est vêtue d’un manteau couleur de bruyère. Et quand le narrateur a trouvé l’amour en la personne de l’Immortelle bien-aimée, elle est un anorak rouge, sur le blanc de la neige, dans une station de ski. Il y aura encore un manteau cerise à Manhattan, devant le Mémorial aux victimes du 11 Septembre, un manteau de laine ponceau à Clermont-Ferrand, le manteau pourpre d’une Madone des neiges à Rome… Et nous parvenons ainsi à l’origine du monde : la nativité, celle du narrateur qui n’a pas dissimulé que son activité principale est celle d’un écrivain. Le grand plaisir de lecture de ces nouvelles, tout en délicatesse, humour léger, perception poétique des situations et des êtres, vient de l’art même de cet écrivain, qui est en somme celui de l’auteur en personne.

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NOVEMBRE 2017

« Pour moi la vie va commencer », texte inédit de Thierry Laget dans Secousse, revue de littérature, éditions Obsidiane, novembre 2017.

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SEPTEMBRE 2016

Parution de la traduction du livre d’Antonio Delfini, Modène 1831 : La ville de la Chartreuse, aux éditions de l’Istituto italiano di cultura de Paris, dans la Collection des Cahiers de l’Hôtel de Galliffet, dirigée par Paolo Grossi. Traduit de l’italien par Irène Lentin et Stefano Mangano, préface de Thierry Laget, postface d’Anna Palumbo.

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Roman familial et autobiographique, mais aussi lecture pénétrante et originale du chef-d’œuvre de Stendhal, Modena 1831 La ville de la Chartreuse est le dernier livre publié de son vivant par Antonio Delfini (1907-1963). Rentier provincial qui cachait derrière ses allures de flâneur désœuvré un esprit rebelle et anticonformiste, Antonio Delfini est l’un des auteurs italiens du XXe siècle les plus injustement oubliés. Son recueil de nouvelles Il ricordo della Basca a été publié sous le titre Le dernier jour de la jeunesse chez Gallimard dans la collection « L’Arpenteur ».

ondaMAI 2016

Le 13 mai 2016, naissance de la collection Théodore Balmoral dirigée par Thierry Bouchard aux éditions Fario, avec la publication de deux livres inédits :

Thierry Laget, Le ciel est un grand timideéphémérides, éditions Fario, collection Théodore Balmoral.

Le ciel

La pluie, les gifles, la bicyclette, l’encre, Vivaldi et Marco Polo, Dickens et la sténographie, Chardin et les cerises, Follain et le rouge, l’étudiant de Constantin Verhout, Larsson et les bouleaux, Mozart à Stockholm, Toutânkhamon à Paris, les citrons, les tigres, les paons, le drugstore Saint-Germain, le Lake District, le testament d’Alfred Nobel, le cimetière de Bagneux, le trésor de Boscoreale, un ancien curé de Corrèze, New York, le canapé de Marcel Proust…
Thierry Laget, mémorialiste de sa propre vie et de ses pensées, comme Leopardi le fut des siennes dans son Zibaldone, nous livre, avec ces éphémérides, quelques points de sa triangulation sentimentale, dans leurs rapports avec la mémoire, le rêve, la littérature… Si les éphémérides sont des almanachs où bruissent « des voix qui se sont tues », grâce à ce livre, le lecteur feuillettera un quotidien aux paysages historiés, un calendrier aux heures ourlées d’or.

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Pierre Girard, Les Sentiments du voyageur suivi de Anges américains, textes choisis et présentés par Thierry Laget, éditions Fario, collection Théodore Balmoral.

Couverture Girard

De 1934 à 1954, Pierre Girard publie un millier de chroniques dans les journaux de Suisse. Il y aborde une infinité de sujets — tramways, concerts, parcs, caractère des jours de la semaine, rues et places de Genève, petits métiers, mésaventures de la monarchie britannique —, parlant surtout, comme il le dit, « des fleurs, de la grâce des enfants, des nuances du ciel, de la beauté des femmes ». Il y raconte, aussi, ses voyages.
Ce sont les récits de ces excursions que rassemble le présent volume : les étapes de ce périple conduisent leur auteur à Paris, où il fréquente Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud ou Jean Giraudoux ; sur la Côte d’Azur où, à la terrasse des cafés, il observe la civilisation des congés payés ; en Italie d’où il envoie des cartes postales d’une Venise « orientale et barbare » et de Naples sous la pluie ; en Allemagne où il observe la montée du nazisme ; aux États-Unis où il découvre, en 1935, une démesure à laquelle aucune de ses lectures ne l’avait préparé et qui lui inspire une prose rapide et rythmée.
En diligence, en autocar, en chemin de fer, en paquebot transatlantique, Pierre Girard entraîne son lecteur dans l’un de ces grands tours où le bonheur commence dès la gare. À chaque étape, il déploie son incomparable talent de portraitiste et de paysagiste, éclairé par la tendresse et l’ironie d’un moraliste. Ses chroniques sont bien plus qu’un témoignage sur son époque et sur la géographie du monde qu’il a parcouru : une œuvre de haute littérature.

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HIVER 2016

Dans Phœnix n° 20 (hiver 2016), « Le Chevalier à la rose », nouvelle inédite de Thierry Laget, précédé de « Thierry Laget entre le rêve et la bonne humeur », par Jean Blot.

Phœnix

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JUILLET 2015

Article de Thierry Laget sur « Une silhouette estompée : Pierre Saint-Lanne »Bulletin des amis de Jacques Rivière et d’Alain-Fournier, n° 134, 1er semestre 2015.

AJRAF 134

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JUIN 2014

Le numéro 74 de Théodore Balmoral publie le « Discours de Stockholm » de Thierry Laget.

ThB 74

Ce numéro 74 de Théodore Balmoral, « Du vin, des livres et des roses », Printemps-Été 2014, contient des textes de : Denis Borel, Le Repentir de l’esthète ; Christian Garcin, Lexique (2) ; Jean- Pierre Georges, Jamais mieux (4) ; Petr Král, L’Envie de Pordenone ; Thierry Laget, Discours de Stockholm ; Patrick McGuinness, Bruxelles : un essai sur la mélancolie(traduit de l’anglais par Gilles Ortlieb) ; Amaury Nauroy, Face au lac ; Gilles Ortlieb, Et tout le tremblement ; Pierre Pachet, Décollement ; Dominique Pagnier, Je ne sens rien ; Jacques Réda, Tabacs d’Orient ; Jean Roudaut, Jour de souffrance ; suivi, dans le cadre de la chronique Ce qu’il reste des livres, de : Bernard Baillaud, Graines de lectures, sac vingt-et-unième ; Jacques Laurans, La Boutique aux tentations (À propos d’Aniki Bobo de Manoel de Oliveira) ; Christian Le Goff, Digressions helvètes (Charles-Albert Cingria) ; Marc Le Gros, Le Rendez-vous de Trez-Malaouen (Jean-Pierre Le Goff); Thierry Bouchard, Entretien avec Gilles Ortlieb (11) ; enfin, dans le cadre de la chronique Par la fenêtre de : Actualités (4).

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JANVIER 2014

Trois textes de Thierry Laget dans le numéro 72/73 de Théodore Balmoral :

« Les Voyages en zigzag de Pierre Girard » (présentation d’une suite de textes de Pierre Girard [1892-1956], « Les Sentiments du voyageur »)

« Rouge Follain » (sur Jean Follain)

« Sur le limbe du sextant (3) » (sur Antonio Vivaldi, la sténographie, Charles Dickens et la bicyclette)

ThB 72:73

Ce numéro 72/73 de Théodore Balmoral, « Le Signe de l’or », Hiver 2013-2014, contient des textes de : Pierre Bergounioux, Salons de verdure ; Thierry Bouchard, Blue Birds’ corner (6), Norbert Czarny, En arpentant la rue Allenby ; Nicole Debrand, La Boîte à boîtes et autres pathologies ordinaires ; Jean Follain, Bourgs et Villes, précédé d’Élodie Bouygues, Proses vives de Jean Follain et suivi de : Bernard Baillaud, Cicéro ; Guy Goffette, Un rêve de Jean ; Thierry Laget, Rouge Follain ; Jacques Réda, Le Romancier du Tout ; Pierre Girard, Les Sentiments du voyageur précédé de Thierry Laget, Les Voyages en zigzag de Pierre Girard ; Thierry Laget, Sur le limbe du sextant (3) ; Gilles Ortlieb, Disparitions ; Jacques Réda, Autres écarts expérimentaux ; suivi, dans le cadre de la chronique Ce qu’il reste des livres, de : Bernard Baillaud, Graines de lectures, vingtième sac ; Jacques Laurans, Les Trois Peintres de Jean Paulhan ; Paul Leclercq, Marcel Proust ; Jean Roudaut, « Je n’ai jamais pu savoir où j’en étais avec Proust » ; Jean Roudaut, Fausses notes ; Thierry Bouchard, Entretien avec Gilles Ortlieb (10) ; enfin, dans le cadre de la chronique Par la fenêtre de : Actualités (3).

23 JANVIER 2014

Parution, aux éditions de l’Arbre vengeur, de Monsieur Stark, roman de Pierre Girard (1892-1956), avec une préface de Thierry Laget.

Monsieur-Stark

M. Stark, à la tête d’une usine de cigarettes américaines, est l’auteur d’un chef-d’œuvre de règlement qui interdit « les amours des directeurs d’usine avec les jeunes filles ». Or, un beau jour, pour remplacer son secrétaire, c’est une charmante blonde, Séphora, qui vient s’installer derrière son bureau… Dès qu’elle apparaît, la mécanique du rigide homme d’affaire s’emballe et, dans une métamorphose à la Kafka, le voici peu à peu entraîné par ses démons les plus insoupçonnés.

Avec une tendresse, un humour et un érotisme diffus, Pierre Girard nous attire une fois encore dans son étrange univers littéraire. Celui-ci lui vaut l’admiration inconditionnelle de ceux qui le considèrent comme l’un des plus beaux écrivains méconnus du XXe siècle.

26 SEPTEMBRE 2013

Thierry Laget parlera d’Atlas des amours fugaces et de Provinces dans le magazine littéraire de radio Aligre, les Jeudis Littérairesle 26 septembre à onze heures.
 

17 SEPTEMBRE 2013

Alain Veinstein reçoit Thierry Laget pour ses récits Provinces et Atlas des amours fugaces (L’arbre vengeur) dans son émission « Du jour au lendemain », sur France Culture.

11 SEPTEMBRE 2013

Provinces et Atlas des amours fugaces figurent dans la sélection du prix Wepler-Fondation La Poste.

22 AOÛT 2013

Parution, aux éditions de l’Arbre vengeur, d’Atlas des amours fugaces et de Provinces.

Atlas

Provinces

24 JUILLET 2013

Parution du cahier n° 5 de Littérature en Lagast, consacré à Alain-Fournier.

Au sommaire :

Préface de Rémi Soulié, vice-président de l’Amitié François Fabié
Michel Lioure : Henri (Alain) Fournier par lui-même
Michel Autrand : Le Grand Meaulnes, une mystique de la terre
Thierry Laget : Les verres de Claude Lorrain
Cahier Photo
Jean Sarocchi : Aux Grands Meaulnes les Grands Remèdes
Jerôme Mazzariol : Prélude à l’Après-midi de Meaulnes
Michel Bernard : Ravel au miroir du Grand Meaulnes

Lagast Alain-Fournier

20 JUILLET 2013

Littérature en Lagast 2013

Le 20 juillet 2013, au moulin de Roupeyrac (Durenque, Aveyron), journée littéraire consacrée à Alain-Fournier et au Grand Meaulnes.

Lagast

Michel Autrand, professeur émérite de Littérature française à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV) : Le Grand Meaulnes, une mystique de la terre
Michel Bernard, écrivain, haut fonctionnaire : Le Grand Meaulnes au miroir de la Meuse
Thierry Laget, écrivain : Les verres de Claude Lorrain
Michel Lioure, professeur honoraire à la Faculté de Lettres de Clermont-Ferrand : Henri (Alain) Fournier par lui-même
Jérôme Mazzariol, haut fonctionnaire : Prélude à l’après-midi de Meaulnes
Jean Sarocchi, professeur honoraire de Littérature française à l’Université de Toulouse II : Au Grand Meaulnes les grands remèdes

JUIN 2013

Parution du numéro 71 de Théodore Balmoral, avec un hommage de Thierry Laget à Joseph Bialot : « Bialot, l’inoubliable ».

ThB 71

Ce numéro 71 de Théodore Balmoral, « Le Messager de splendeurs cachées », Printemps-Été 2013, contient des textes de : Sophie Dufault, Venir au timon ; Edmond Jabès/Jean Paulhan, Correspondance, précédé de Bernard Baillaud, Au demeurant (Quatorze lettres d’Edmond Jabès à Jean Paulhan, deux projets de lettres de celui-ci à celui-là (dont un projet de lettre-avion) et douze lettres de Jean Paulhan à Edmond Jabès, accompagnées de trois de leurs enveloppes) ; Jean-Pierre Georges, Jamais mieux (3) ; Petr Král, Dans le solide déglingué ; Georges Perros, Dossier M., précédé de Marc Le Gros, Monique ou Le Dernier Mot (Sur Georges Perros), et suivi de Jean Pierre Nedelec, Lettre à Marceau Vasseur, de Jean Roudaut, M. (Glose), et de Roland Sénéca, Mes amis sont morts ; Jacques Réda, Autres écarts expérimentaux ; Jean-Luc Sarré, Bergamotes, Bêtises et autres friandises (3) ; Jean-Pierre Vidal, Quelques heures de silence ; suivi, dans le cadre de la rubrique intitulée « Le point où j’en suis » (4), de Denis Borel, Le point où j’en suis (2) ; puis, dans celui de la chronique Ce qu’il reste des livres, de : Thierry Laget, Bialot, l’inoubliable ; Bernard Baillaud, Graines de lecture, sac dix-neuvième ; Thierry Bouchard, La Force du présent (Henri Thomas : un détour par Paul de Roux) ; Jean-Pierre Colombi, Les Aventures de l’oxymore (sur La Lettre au physicien (La Physique amusante II de J. Réda) ; Bruno Krebs, Ce qui reste des livres ; Jacques Laurans, Une sainte recherche ; Thierry Bouchard, Entretien avec Gilles Ortlieb (9) ; enfin, dans le cadre de la chronique Par la fenêtre de : Actualités (2).

DÉCEMBRE 2012

Parution du numéro 69/70 de Théodore Balmoral, avec un texte de Thierry Laget, « En chemin ».

THB 69:70

Théodore Balmoral n° 69/70, « Fais voir ta langue ! », Hiver 2012-2013, contient des textes de : Marie Alloy, Léon Zack ; Denis Borel, Susan Brown ; Thierry Bouchard, Blue Birds’ corner (5) ; Jacques Chauviré, Fils et mère ; Marcel Cohen, Made à China ; Henri Droguet, Confessions d’un enfant du demi-siècle ; Christian Garcin, Vétilles (7) ; Denis Grozdanovitch, La Puissance discrète du hasard ; Thierry Laget, En chemin ; Alberto Manguel, Mémoire de bibliothèque (trad. de l’espagnol par François Gaudry) ; Gilles Ortlieb, Caderno diário ; Jean Roudaut, Au détour des rues ; suivi, dans le cadre de la rubrique « Le point où j’en suis », de : Jean- Claude Pinson, Gdié ? ; dans celui de la chronique Ce qu’il reste des livres, de : Bernard Baillaud, Graines de lectures, dix-huitième sac ; Marc Le Gros, Trois poèmes suivi de Glose ; Jacques Réda, L’Effet Jiggs ; Thierry Bouchard, Entretien avec Gilles Ortlieb (8) Th.B., Jerricanes (24) ; enfin, dans le cadre de la chronique Par la fenêtre de : Actualités (1).

6 DÉCEMBRE 2012

Séance publique annuelle de l’Académie française.

Discours sur les prix littéraires, prononcé par Jean-Loup Dabadie (Extrait) :

« Prix de l’Académie française Maurice Genevoix : M. Thierry Laget, pour La Lanterne d’Aristote

« Thierry Laget est l’auteur de quelques livres d’une rare qualité et notamment d’un essai sur les personnages de Stendhal. Son dernier roman, La Lanterne d’Aristote, n’a peut-être pas rencontré le lecteur qu’il méritait alors que, c’est Michel Déon qui l’affirme, nous touchons là une œuvre qui rassemble tous les dons attendus d’un roman : érudition, personnages, anecdotes, grâce et esprit. Situé dans une période de l’histoire qui, dans cet acrobatique récit, semble aussi bien du passé que du présent, cet ouvrage est de tous les temps et, aussi, de tous les milieux observés, recréés avec un exceptionnel talent. »

1er JUILLET 2012

Mise en ligne d’une nouvelle version des treize poèmes de Semer son ombre, initialement publiés à quarante-cinq exemplaires en 2008, et que l’on peut désormais télécharger sur thierrylaget.com sous la forme d’un livret PDF hors commerce (réservé aux amateurs).

21 JUIN 2012

Le prix de l’Académie française Maurice Genevoix 2012 est décerné à La Lanterne d’Aristote.

Prix annuel, créé en 2004. Destiné à un ouvrage illustrant les valeurs morales et humaines qui ont guidé Maurice Genevoix, écrivain « sonneur d’alerte », Secrétaire perpétuel de l’Académie française, dans sa vie et dans son œuvre.

JUIN 2012

Parution du numéro 68 de Théodore Balmoral, avec un texte de Thierry Laget, « Sur le limbe du sextant (2) ».

ThB 68

Théodore Balmoral n° 68, Printemps-Été 2012, « Je suis dans un café », Printemps-Été 2012, contient des textes de : Marc Bernard, Là où le gel est inconnu (Récit inédit) précédé de Stéphane Bonnefoi, La Nuit de la bien-aimée (À propos de « Là où le gel est inconnu » de Marc Bernard) ; Denis Borel, Trois portraits de femmes plus un ; Charlotte Delbo, Les Hommes précédé de Magali Chiappone-Lucchesi, « Une vérité de théâtre » (À propos des Hommes de Charlotte Delbo) ; Laurent Fassin, La Bouteille à l’encre (2) ; Étienne Faure, Correspondances ; Jean-Pierre Georges, Jamais mieux (2) ; Thierry Laget, Sur le limbe du sextant (2) ; Raphaël Lamy-Cau, Carnets parisiens et quelques échappées ; Christian Molinier, Le Procureur ; Gilles Ortlieb, Vraquier ; Jacques Réda, Trois écarts expérimentaux ; ***, Nouvel addenda au Petit Dictionnaire des mots retrouvés ; suivi, dans celui de la chronique Ce qu’il reste des livres, de : Bernard Baillaud, Graines de lectures, dix-septième sac ; Thierry Bouchard, Entretien avec Gilles Ortlieb (7) ; enfin, dans le cadre de la chronique Par la fenêtre de : N. S. Pérein (9).

30 et 31 MARS 2012

« Les Chemins de la création », Journées des Écrivains du Sud, Aix-en-Provence.

Sur le site de Paule Constant ont été publiées quelques interventions.

JES2012A

DÉCEMBRE 2011

Parution du numéro 66/67 de Théodore Balmoral, avec un texte de Thierry Laget, « Les Copeaux » (pages sacrifiées et inédites de La Lanterne d’Aristote).

ThB 66

Théodore Balmoral n° 66/67, Hiver 2011-2012, « Sous un grand parapluie bleu », contient des textes de : Denis Borel, Rêves ; Thierry Bouchard, Blue Birds’ corner (4) ; Henri Calet, Présentation de quelques gravures de Rudolph Charles von Ripper, précédé de Jean-Pierre Baril, Écrasez l’infâme (À propos d’une préface d’Henri Calet à un recueil de gravures de Rudolph Charles von Ripper) ; Henri Calet, À travers les revues ; Charles-Albert Cingria, Devant le rideau (À propos d’Histoire du soldat de Charles-Ferdinand Ramuz et Igor Stavinsky), précédé d’Alain Corbellari, Derrière le rideau (À propos de Devant le rideau de Charles-Albert Cingria) ; Pascal Commère, Gueule de bois ; Noël Darrigol, Quéreu des Camaldules ; Laurent Fassin, La Bouteille à l’encre (1) ; Thierry Laget, Les Copeaux ; Gérard Macé, La Carte de l’empire ; Roger Noiseau, L’Acromion agressif ; Gilles Ortlieb, Pavillon de sécurité ; Odette Pagier, Poèmes si vous voulez (4) ; Jacques Réda, Transports en tous genres ; Papyromancies ; Jean-Luc Sarré, Bergamotes, Bêtises et autres friandises (2) ; Jean-Pierre H. Tétart, Un écrin de chagrin bleu ; suivi, dans le cadre de la rubrique « Connaissez-vous ? Bruno Krebs », de Bruno Krebs : Le Voyage en barque ; Orléans-Gare (2) ; puis, dans le cadre de la chronique « Ce qu’il reste des livres », de : Bernard Baillaud, Graines de lectures, seizième sac ; Thierry Bouchard, Entretien avec Gilles Ortlieb (6) ; Th.B., Jerricanes (23) ; enfin, dans le cadre de la chronique « Par la fenêtre » de : N. S. Pérein (8).

21 OCTOBRE 2011

Alain Veinstein reçoit Thierry Laget dans son émission « Du jour au lendemain » sur France-Culture.

 

15 OCTOBRE 2011

À seize heures, à la Bibliothèque municipale de Sceauxen partenariat avec la librairie Le Roi Lire, Thierry Laget présente La Lanterne d’Aristote.

bibliothemesceaux

Publication d’un bibliothème consacré à l’auteur.

7 OCTOBRE 2011

Monique Atlan reçoit Thierry Laget dans son émission « Dans quelle éta-gère » sur France 2. 

etagere

Interview de Thierry Laget par Joseph Bialot.

8 SEPTEMBRE 2011

Parution de La Lanterne d’Aristote (roman).

Lanterne bandeau

JUIN 2011

Parution du numéro 65 de Théodore Balmoral, avec un texte de Thierry Laget, « Deux maisons ».

ThB 65

Théodore Balmoral n° 65, Printemps-Été 2011, « Sur le trébuchet de l’apothicaire » contient, dans le cadre de la rubrique intitulée « Le point où j’en suis » (2), des textes de : ThB., Situation (2) ; Marcel Cohen, Réponse à votre huitième question ; Pascal Commère, Retour de l’hiver ; Christian Garcin, Dans le temps ; Denis Grozdanovitch, Peut-être qu’un dieu dans sa bienveillance… ; Raphaël Lamy-Cau, Mise au point ; Alberto Manguel, Derniers chapitres (trad. de l’anglais par Christine Le Bœuf) ; Jean-Pierre H. Tétart, Panorama ; puis de : Marie Alloy, Visite à Jacques Truphémus ; Denis Borel, Le Fumeur de gris ; Thierry Bouchard, Blue birds’ corner (3) ; Klavs Elsbergs, Le Quartier de Plavnieki (trad. du letton par Nicolas Auzanneau) ; Laurent Fassin, L’Amateur de trains ; Jean-Luc Fougeray, Tombeau d’Hélène Ph. ; Thierry Laget, Deux maisons ; Roger Noiseau, Le Chien de Félicien ; Jean Roudaut, Comment s’adresser à un responsable ; Jean-Luc Sarré, Bergamotes, Bêtises et autres friandises ; Thanassis Valtinos, Hunc deorum templa reparaturum (trad. du grec par Gilles Ortlieb) ; puis dans le cadre d’un dossier Jean Paulhan/Henri Thomas, de Bernard Baillaud, La Légèreté de Henri Thomas ; Jean Paulhan, Lettres à Henri Thomas (1943-1948) ; Henri Thomas, Chronique, ou en manière ; suivi, dans le cadre de la rubrique Souvenirs déterminants, de : Jean Pierre Nedelec, Lequel ? puis dans celui de la chronique Ce qu’il reste des livres, de : Bernard Baillaud, Sac quinzième ; Thierry Bouchard, Entretien avec Gilles Ortlieb (5) précédé de G.O., Taille 42-43 ; Th.B., Jerricanes (22) ; enfin, dans le cadre de la chronique Par la fenêtre de : N. S. Pérein (7).

 

DÉCEMBRE 2010

Parution du numéro 64 de Théodore Balmoral, avec un texte de Thierry Laget, « Sur le limbe du sextant ».

ThB 64

Théodore Balmoral n° 64, Hiver 2010-2011, (les vingt-cinq ans de la revue Théodore Balmoral), « Le point où j’en suis, contient », dans le cadre de la rubrique « Le point où j’en suis » des textes de : Th.B., Situation puis de Bernard Baillaud, L’Âge de craie ; Pierre Bergounioux, We are French ; Denis Borel, Dans l’angle mort ; Arlette Farge, Si c’est la vie ; Laurent Fassin, Cailloux sur le chemin ; Thierry Laget, Sur le limbe du sextant ; Gilles Ortlieb, Situations sans date ; Pierre Pachet, Deux textes retrouvés ; Jacques Réda, La Loi de Stihrer ; Jean Roudaut, Sur les rives du Rabutin ; Michel C. Thomas, On est d’la revue ; suivi de : Thierry Bouchard, Blue birds’ corner (2) ; Noël Darrigol, Les Bouchôleurs ; Laurent Fassin, Le Silencieux (3) ; Cyrille Fleischman, Une locomotive sur le toit ; Christian Garcin, La Première République juive ; Victoria Horton, Haut de plafond ; Raphaël Lamy-Cau, Figures étroites ; Christian Molinier, L’Étudiant ; Odette Pagier, Poèmes si vous voulez (2) ; Jacques Réda, L’Observatoire du site oral (2) ; puis de Jean-Dominique Rey, Portraits sans clichés ; dans celui de la chronique Ce qu’il reste des livres, de : Bernard Baillaud, Graines de lecture : quatorzième sac ; Thierry Bouchard, Entretien avec Gilles Ortlieb (4), Jean-Pierre Colombi, L’Oxymore Majeur (Sur la Physique amusante de J. Réda) ; Jacques Réda, Twain précurseur de Tex ; Th.B., Jerricanes (21) ; enfin, dans le cadre de la chronique Par la fenêtre de : N. S. Pérein (6).

9 NOVEMBRE 2010

Parution de l’ouvrage collectif Proust et ses amis, avec un texte de Thierry Laget sur Marcel Proust et Jacques Rivière.

Proust-et-ses-amis

PROUST ET SES AMIS [2010]. Ouvrage collectif d’Anne Borrel, de Pierre Brunel, d’Antoine Compagnon, d’Adrien Goetz, de Roger Grenier, de Thierry Laget, de Mike Le Bas, de Nathalie Mauriac, de Mireille Naturel, de Jean-Michel Nectoux, de Mihaï Sturdza et de Kazuyoshi Yoshikawa. Édition publiée sous la direction de Jean-Yves Tadié, 304 pages. Collection Les Cahiers de la NRF, Gallimard. ISBN 9782070129614. Parution : 09-11-2010. 17,50 €

Résumé

« Marcel Proust n’interrogeait pas ; il ne s’instruisait pas au contact de ses amis. C’est à lui-même qu’il posait en silence de méditatives questions auxquelles il répondait ensuite, dans sa conversation, dans ses actes, dans son œuvre… » Ainsi la poétesse Anna de Noailles répondait-elle dans ses souvenirs à la question qui traverse ce recueil d’études, chacune consacrée à un ami ou un groupe d’amis de l’écrivain : qu’attendait Proust de ses amitiés et qu’en fit-il, lui qui, les jours de tristesse, trouvait tant de réconfort à « aimer et être aimé » ?

« Collant » aux yeux de ses camarades du lycée Condorcet, harassant pour ses amis éditeurs comme pour ses correspondants, menaçant pour ceux que sa sensualité, ses penchant sexuels, son indiscrétion ou ses stratégies affectives inquiétaient, le « visiteur du soir », ainsi que l’appellera Paul Morand, eut souvent l’amitié abusive ; mais ses exigences avaient leur contrepartie : l’écrivain, généreux et fidèle en amitié, sut donner à ces relations intimes leur part d’éternité.

Nous voici donc placés au plus près des grandes figures adolescentes, mondaines, ancillaires, littéraires et artistiques de la société proustienne, où les devoirs de l’amitié sont aussi ceux que se donne le créateur à l’égard de son œuvre… « Rien du passé n’est perdu pour moi… »

9 JUILLET 2010

Alain Veinstein reçoit Thierry Laget dans son émission « Du jour au lendemain », sur France Culture.